Perspectives économiques et financières – octobre 2024
Le présent rapport fournit une projection de référence pour aider les parlementaires à évaluer les résultats économiques et budgétaires possibles dans le cadre des politiques actuelles.
Communications
Citations
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Dans un contexte où l’incidence des dépenses publiques s’atténue et que les taux d’intérêt élevés continuent d’exercer une pression sur les dépenses des consommateurs et sur les investissements des entreprises, nous prévoyons un ralentissement de l’activité économique pour le reste de l’année. La croissance du PIB réel remontera à 2,2 % en 2025, et la Banque du Canada continuera de réduire les coûts d’emprunt, ce qui stimulera les dépenses et les investissements et entraînera un redressement des exportations.
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D’après notre analyse, le gouvernement ne respectera pas son engagement budgétaire de maintenir le déficit sous la barre des 40 milliards de dollars en 2023 2024.
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Exception faite de toute nouvelle mesure ou annonce éventuelle, le déficit devrait diminuer de façon marginale pour atteindre 46,4 milliards de dollars en 2024 2025, tandis que le ratio de la dette fédérale au PIB restera à 42,2 %. Si les politiques actuelles sont maintenues, le déficit devrait diminuer à moyen terme pour atteindre 23,8 milliards de dollars (0,7 % du PIB) en 2028 2029.
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Nous estimons toujours que le plus important risque à la baisse serait que la politique monétaire restrictive de la Banque du Canada ait des incidences plus grandes que prévu sur l’économie canadienne, notamment le logement, ce qui nuirait à celle-ci ainsi qu’aux finances fédérales. Des dépenses des ménages plus élevées que prévu constituent le principal risque à la hausse.
Directeur parlementaire du budget