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Dans notre scénario de risque, nous supposons que la Réserve fédérale américaine et la Banque du Canada continueront d’augmenter rapidement leur taux directeur, de sorte qu’il atteigne 5,25 % et 5,0 % respectivement au début de 2023 (100 points de base de plus que dans nos perspectives d’octobre). Nous supposons qu’elles commenceront à abaisser leur taux au début de 2024.
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Compte tenu du resserrement excessif de la politique monétaire prévu dans notre scénario de risque, le PIB réel du Canada commence à se contracter au quatrième trimestre de 2022 et continue de diminuer en 2023. La croissance annuelle du PIB réel en 2023 et en 2024 est de 0,3 % et 1,3 % respectivement, ce qui représente une baisse de 1,5 et 1,0 point de pourcentage par rapport à nos perspectives d’octobre.
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Dans notre scénario de risque, la croissance de l’emploi stagne essentiellement à la fin de 2022 et en 2023. L’emploi tombe sous les niveaux prévus dans nos perspectives d’octobre, ce qui se traduit par une perte de 177 000 emplois (nets) d’ici la fin de 2024. Le taux de chômage passe à 6,2 % au début de 2024 dans notre scénario de risque, soit 0,5 point de pourcentage de plus que ce que nous prévoyions dans nos perspectives d’octobre.
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En raison du ralentissement de l’activité économique et de la hausse des taux d’intérêt, en 2023 et 2024 prévus dans notre scénario de risque, le déficit budgétaire s’élève à 42,9 milliards de dollars en 2023-2024 (1,5 % du PIB) et à 36,5 milliards en 2024-2025 (1,3 % du PIB). Par rapport à nos perspectives d’octobre, il est plus élevé de 15,6 milliards de dollars par année, en moyenne, de 2023-2024 à 2027-2028.
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Dans notre scénario de risque, le ratio de la dette fédérale au PIB augmente pour passer à 43,2 % du PIB en 2023-2024 et reste élevé avant de revenir graduellement à 39,2 % en 2027-2028. Le ratio du service de la dette (soit le rapport entre les frais de la dette publique et les recettes fiscales) atteint 14,3 % en 2024-2025 avant de retomber à 12,0 % en 2027-2028.