[{"label":"Accueil","url":"https:\/\/www.pbo-dpb.ca\/fr"},{"label":"Publications","url":"https:\/\/www.pbo-dpb.ca\/fr\/publications"},{"label":"Prestation canadienne d\u2019urgence (PCU) \u2013 Prolongation de huit semaines","url":"https:\/\/www.pbo-dpb.ca\/fr\/publications\/LEG-2021-032-S--canada-emergency-response-benefit-cerb-eight-week-extension--prestation-canadienne-urgence-pcu-prolongation-huit-semaines"}]

Prestation canadienne d’urgence (PCU) – Prolongation de huit semaines

Le 16 juin 2020, le gouvernement a annoncé que l’admissibilité aux prestations offertes dans le cadre de la PCU sera prolongée de huit autres semaines, ce qui porte la durée maximale des prestations à 24 semaines au total. La PCU est une prestation imposable qui offre 500 $ par semaine aux travailleurs qui perdent leur revenu pour des raisons liées à la COVID 19 . Il s’agit notamment des Canadiens qui perdent leur emploi, tombent malades, sont mis en quarantaine, prennent soin d’un proche atteint de la COVID 19, ainsi que des parents qui doivent cesser de travailler pour s’occuper de leurs enfants en raison de la fermeture des écoles et des garderies. Par « travailleur », on entend quiconque a gagné, au cours des 12 mois précédents, au moins 5 000 $ provenant d’un revenu d’emploi, d’un revenu de travail indépendant, de prestations d’assurance emploi ou d’autres prestations provinciales énoncées dans le projet de loi C 13. Les travailleurs qui gagnent moins de 1 000 $ pendant 4 semaines sont admissibles à la PCU. Les personnes qui ont épuisé leurs prestations régulières d’assurance emploi entre le 29 décembre 2019 et le 3 octobre 2020 le sont également. Le DPB estime à 17,9 milliards le coût attribuable à la prolongation de la durée maximale des prestations, qui passe de 16 à 24 semaines. Ainsi les coûts du programme totaliseraient 71,3 milliards de dollars.

Le 16 juin 2020, le gouvernement a annoncé que l’admissibilité aux prestations offertes dans le cadre de la PCU sera prolongée de huit autres semaines, ce qui porte la durée maximale des prestations à 24 semaines au total.

La PCU est une prestation imposable qui offre 500 $ par semaine aux travailleurs qui perdent leur revenu pour des raisons liées à la COVID‑19[^1]. Il s’agit notamment des Canadiens qui perdent leur emploi, tombent malades, sont mis en quarantaine, prennent soin d’un proche atteint de la COVID‑19, ainsi que des parents qui doivent cesser de travailler pour s’occuper de leurs enfants en raison de la fermeture des écoles et des garderies.

Par « travailleur », on entend quiconque a gagné, au cours des 12 mois précédents, au moins 5 000 $ provenant d’un revenu d’emploi, d’un revenu de travail indépendant, de prestations d’assurance‑emploi ou d’autres prestations provinciales énoncées dans le projet de loi C‑13.

Les travailleurs qui gagnent moins de 1 000 $ pendant 4 semaines sont admissibles à la PCU. Les personnes qui ont épuisé leurs prestations régulières d’assurance‑emploi entre le 29 décembre 2019 et le 3 octobre 2020 le sont également.

Le DPB a estimé le coût de la prolongation du programme actuel de la PCU en s’appuyant sur le modèle utilisé dans son estimation de coût de la PCU du 18 juin 2020[^3].

Le DPB estime à 17,9 milliards le coût attribuable à la prolongation de la durée maximale des prestations, qui passe de 16 à 24 semaines. Ainsi les coûts du programme totaliseraient 71,3 milliards de dollars.

La présente estimation est très sensible aux perspectives économiques présumées et à la probabilité de contracter la COVID‑19. Faute de microdonnées sur les bénéficiaires de la PCU, toute estimation de la réaction comportementale à la PCU est très incertaine et repose sur des hypothèses hardies.

Une incertitude supplémentaire découle de la manière dont la mesure proposée sera administrée (plus précisément l’étendue et l’intensité des activités de contrôle de conformité) et de la participation réelle à la Subvention salariale d’urgence du Canada (SSUC).

  • Les estimations sont présentées selon la méthode de comptabilité d’exercice, telles qu’elles figureraient dans le budget et les comptes publics.
  • Un nombre positif indique une détérioration du solde budgétaire (en raison d’une baisse des revenus ou d’une augmentation des charges). Un nombre négatif indique une amélioration du solde budgétaire (en raison d’une hausse des revenus ou d’une baisse des charges).
  • « - » = Le DPB ne prévoit pas de coût financier.
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