[{"label":"Accueil","url":"https:\/\/www.pbo-dpb.ca\/fr"},{"label":"Publications","url":"https:\/\/www.pbo-dpb.ca\/fr\/publications"},{"label":"Prestation canadienne d\u2019urgence (PCU)","url":"https:\/\/www.pbo-dpb.ca\/fr\/publications\/LEG-2021-006-S--canada-emergency-response-benefit-cerb--prestation-canadienne-urgence-pcu"}]

Prestation canadienne d’urgence (PCU)

La Prestation canadienne d’urgence (PCU) est une prestation imposable qui permettrait d’offrir 500 $ par semaine, pendant une période maximale de 16 semaines, aux travailleurs qui perdent leur revenu pour des raisons liées à la COVID-191. Il s’agit notamment des Canadiens qui perdent leur emploi, tombent malades, sont mis en quarantaine ou prennent soin d’une personne atteinte de la COVID-19, ainsi que des parents qui doivent cesser de travailler pour s’occuper d’enfants malades ou pour rester à la maison en raison de la fermeture des écoles et des garderies. Par travailleur, on entend quiconque a touché, au cours des 12 mois précédents, au moins 5 000 $ provenant d’un revenu d’emploi, d’un revenu de travail indépendant, de prestations d’assurance-emploi ou d’autres prestations provinciales énoncées dans le projet de loi C-13. Les travailleurs sont admissibles à quatre semaines de PCU pour chaque période de deux semaines où ils sont incapables de gagner un revenu. Selon le DPB, 5,4 millions de personnes recevront la PCU et le coût total du programme s’élèvera à 22,3 milliards de dollars pour l’exercice 2020-2021.

La Prestation canadienne d’urgence (PCU) est une prestation imposable qui permettrait d’offrir 500 $ par semaine, pendant une période maximale de 16 semaines, aux travailleurs qui perdent leur revenu pour des raisons liées à la COVID‑19[^1]. Il s’agit notamment des Canadiens qui perdent leur emploi, tombent malades, sont mis en quarantaine ou prennent soin d’une personne atteinte de la COVID‑19, ainsi que des parents qui doivent cesser de travailler pour s’occuper d’enfants malades ou pour rester à la maison en raison de la fermeture des écoles et des garderies.

Par travailleur, on entend quiconque a touché, au cours des 12 mois précédents, au moins 5 000 $ provenant d’un revenu d’emploi, d’un revenu de travail indépendant, de prestations d’assurance‑emploi ou d’autres prestations provinciales énoncées dans le projet de loi C‑13.

Les travailleurs sont admissibles à quatre semaines de PCU pour chaque période de deux semaines où ils sont incapables de gagner un revenu.

Le DPB a créé un modèle de microsimulation qui tient compte des facteurs qui entraîneraient l’admissibilité des travailleurs à la PCU, comme la maladie, la prestation de soins à un proche malade, la mise à pied et la garde d’enfants en raison de la fermeture des écoles.

Les travailleurs sont divisés en trois catégories : les travailleurs autonomes, les employés qui sont admissibles à l’assurance‑emploi et les employés qui ne sont pas admissibles à l’assurance‑emploi.

Afin d’estimer le bassin de bénéficiaires admissibles à la PCU, le DPB conjugue les informations démographiques tirées de la BD/MSPS avec les projections de chômage tirées de l'analyse de scénario du PBO et les probabilités assumées de tomber malade ou de devenir un proche aidant en raison de la COVID‑19. Le nombre de semaines d’admissibilité à la PCU pour chaque bénéficiaire dépend de la raison pour laquelle la personne est incapable de gagner un revenu et de la gravité de la maladie, le cas échéant.

Étant donné que la prestation fournie par le programme est imposable, le taux d’imposition fédéral effectif moyen pour les bénéficiaires a été appliqué au montant total des paiements versés afin de calculer les recettes fiscales que le gouvernement recevrait du programme.

Selon le DPB, 5,4 millions de personnes recevront la PCU et le coût total du programme s’élèvera à 22,3 milliards de dollars pour l’exercice 2020‑2021.

La présente estimation est très sensible aux perspectives économiques présumées et à la probabilité de contracter la COVID-19. Le DPB mettra à jour les hypothèses du modèle à mesure que d’autres données sur les perspectives économiques et la propagation du virus deviendront disponibles. Une incertitude supplémentaire découle de la manière dont la mesure proposée sera administrée.

  • Les estimations sont présentées selon la méthode de la comptabilité d’exercice, telles qu’elles figureraient dans le budget et les comptes publics.
  • Les chiffres positifs diminuent le solde budgétaire; les chiffres négatifs l’augmentent.
PDF