Le directeur parlementaire du budget (DPB) a publié aujourd’hui son évaluation de la viabilité à long terme des finances gouvernementales. Cette évaluation tient compte de l’ensemble des mesures figurant dans les budgets fédéraux, provinciaux et territoriaux de 2023.
Le Rapport sur la viabilité financière de 2023 du DPB conclut que, si elle est maintenue telle quelle, la politique financière actuelle devrait être viable dans l’ensemble du secteur gouvernemental.
Proportionnellement à la taille de l’économie canadienne, la dette nette totale des gouvernements devrait diminuer de manière régulière à long terme en raison de la marge de manœuvre budgétaire au niveau fédéral, et de l’augmentation de l’actif net des régimes de retraite publics.
Selon la plus récente évaluation du DPB, le Québec, la Saskatchewan, la Nouvelle-Écosse, le Nouveau-Brunswick et l’Alberta ont tous la marge de manœuvre nécessaire pour augmenter leurs dépenses ou réduire les impôts.
M. Giroux fait le constat suivant : « Le vieillissement de la population canadienne fera en sorte que de plus en plus de Canadiens vont atteindre l’âge de la retraite, ce qui va entraîner un ralentissement de la croissance de l’économie et une diminution des recettes publiques. En parallèle, le vieillissement de la population va exercer une pression financière à la hausse sur les programmes gouvernementaux tels que les soins de santé, la Sécurité de la vieillesse et les prestations de régimes de retraite publics ».
Le rapport conclut également que le Régime de pensions du Canada et le Régime de rentes du Québec sont tous les deux viables à long terme. À la lumière des projections actuelles et de la structure des deux régimes, les taux de cotisation actuels devraient suffire pour que le ratio des actifs nets de chacun par rapport au PIB demeure encore longtemps à un niveau égal ou supérieur à leur valeur de 2022.
Le Rapport sur la viabilité financière du DPB sert à déterminer si des changements doivent être apportés à la politique financière afin d’éviter que la dette gouvernementale ne croisse de manière insoutenable, et à estimer l’ampleur des changements à apporter à la lumière du déséquilibre financier.